CONTENIR LA DETENTION DES MINEURS
C’est bien cela que nous avions à l’esprit en déployant notre programme de centres éducatifs fermés en relais de la Protection Judiciaire De La Jeunesse.
C’était bien l’un des objectifs visés par le « code de la justice pénale des mineurs ».
Nous avons tenu nos engagements. Malgré les multiples obstacles rencontrés, les établissements ouvrent peu à peu et trouvent leur rythme de croisière.
Ainsi que vient de l’illustrer le comité de pilotage du centre éducatif fermé de Saint-Nazaire. La nouvelle équipe trouve ses repères. Le projet d’activité est conforté. Les partenariats se multiplient. L’activité s’intensifie. Une alternative éducative est ainsi apportée.
Avec la diversification des modalités du placement pénal, qui reste un axe fort de notre plaidoyer, le pari éducatif est tenu. Des alternatives à la prison existent et permettent de faire rimer efficacement sanction et éducation.
Ne cédons pas aux obessessions sécuritaires qui ciblent une délinquance des mineurs fortement médiatisée en période électorale alors qu’elle n’occupe qu’une petite partie de la délinquance générale.
La place d'un enfant n'est pas en prison.
Portons tous cette conviction alors que le niveau de la détention des mineurs connaît une forte hausse.
Groupe SOS Jeunesse des stratégies de traitement de la délinquance juvénile.